De tous les grands compositeurs ayant vécu à Vienne, Schubert est le seul à être authentiquement viennois. Né dans la capitale autrichienne,il y résidera toute sa courte vie durant, à part quelques voyages en Hongrie et dans le reste de l’Autriche. La vie de Schubert n’a rien de particulièrement passionnant ; peu de voyages, une carrière de compositeur menée timidement, n’accédant qu’à une gloire modeste de son vivant, il a vécu dans l’ombre de Beethoven, son idôle. Contemporain du maître allemand, il ne se sont pourtant jamais rencontrés, si ce n’est possiblement qu’une seule fois. Schubert meurt un an après Beethoven, à 31 ans seulement, atteint de typhoïde.
Schubert ne s’est pas véritablement créé de renom durant sa vie, mais c’était beaucoup à attendre d’un compositeur si jeune qui aimait à s’effacer. Mais son humble succès à conquérir le coeur des Viennois est à la mesure de son tempérament discret et réservé. Il pouvait toutefois se satisfaire de la reconnaissance et de l’admiration de la part de ses nombreux amis, qui à eux tous formaient le « Schubertianer ». Sur les quelques 1000 oeuvres composées, Schubert ne verra de son vivant qu’un centaine publiées, principalement des morceaux pour piano et des lieder
Schubert a longtemps été réputé comme un compositeur très distingué de lieder (des chants donc).Mais c’est réduire de beaucoup sa création musicale laquelle comprend une dizaine de symphonies, 21 sonates pour piano, 14 quatuors à cordes, 6 messes et de nombreuses choses encore… Il est de coutume de considérer Schubert comme le dernier des classiques et le premier des romantiques, plus que Beethoven encore.